Pour circuler en toute sécurité, votre scooter doit être équipé d’un bon système de freinage. Selon la loi, un contrôle régulier est à réaliser au niveau des freins de la moto. Cependant, vous n’êtes pas obligé d’attendre cet examen systématique en cas de problème. En suivant cet article, découvrez le bon moment pour changer les plaquettes de frein de votre scooter.
L’importance de changer les plaquettes de frein
Contrairement aux plaquettes de frein d’une voiture, celles d’un scooter sont dotées d’un frein à disque. Elles sont placées à l’intérieur des étriers du frein. Leur principale fonction est de serrer le disque frein lorsque le conducteur appuie sur les leviers de frein. Cela permet à l’engin de ralentir. Au fur et à mesure que ce geste se répète, les plaquettes de frein de votre scooter s’usent rapidement. La garniture des plaquettes de frein devient moins épaisse petit à petit.
Alors, pour assurer une bonne qualité de freinage à votre scooter, pensez à changer les plaquettes de frein lorsqu’elles sont usées. À défaut de remplacement de plaquettes de frein, c’est le disque de frein qui sera rayé par le support métallique.
Les critères de sélection des plaquettes de frein d’un scooter
Le choix des plaquettes de frein d’un scooter ne se fait pas au hasard. La première chose à considérer est le type de disque. Si votre moto dispose d’un disque en fonte, il est préférable d’utiliser une autre variété de plaquettes de frein que celle en métal fritté.
Avant de choisir des plaquettes de frein, la garniture fait partie des paramètres à analyser. Les plaquettes de frein composées de garniture organique sont plus destinées à un usage routier classique. Par contre, les modèles équipés de garniture en métal fritté s’adaptent plus au parcours qui nécessite plus de ralentissement. En ce qui concerne les plaquettes de frein dit racing, elles s’adaptent plus à un trajet en autoroute ou des parcours plus intenses. Par rapport aux deux premiers types de plaquettes de frein, celui-ci peut supporter une température entre 150 et 200 °C.
Le bon moment pour changer les plaquettes de frein d’un scooter
Lorsque les plaquettes de frein de votre scooter sont usées, pensez à les remplacer. Pour ce faire, vous n’avez qu’à tenir compte de l’épaisseur de leur garniture. En moyenne, elle doit atteindre 2 mm. Si la hauteur de vos plaquettes de frein est inférieure à ce seuil, pensez à les remplacer au plus vite. Même si vous n’êtes pas connaisseur, vous pouvez identifier les signes d’usure sur le système de freinage de votre scooter grâce à des petites rainures sur cet organe mécanique. Un bruit ou des vibrations lorsque vous freinez représentent aussi d’autres signes qui vous obligent à remplacer les plaquettes de frein de votre moto.
Sachez que les plaquettes de frein d’une moto durent environ entre 10 000 et 15 000 km. Cependant, cela est variable en fonction de la fréquence d’utilisation de votre scooter, du style de conduite et des conditions de conduite. L’environnement dans lequel vous conduisez votre scooter impacte entre autres sur la fréquence de remplacement des plaquettes de frein. En milieu urbain par exemple, cela peut être aussi régulier qu’en cas de conduite en autoroute ou en campagne. Pour limiter les risques d’accident, il est conseillé de vérifier l’état des plaquettes de frein de scooter tous les 5 000 km.
Les différentes étapes de changement de plaquettes de frein d’un scooter
Le changement de plaquettes de frein d’un scooter se réalise en plusieurs étapes, à commencer par le démontage de vos plaquettes de frein usées. Pour ce faire, ajustez le niveau du liquide de frein de votre moto. Il ne doit pas être en dessous du plancher et ne doit pas excéder le plafond pour ne pas déborder au moment de remplacer les plaquettes. Dans les deux cas, servez-vous d’une seringue.
Puis, continuez en enlevant l’étrier du frein. Celui-ci se trouve généralement en bas de fourche vissée par 2 vis ou camouflée par des caches. Certaines motos sont équipées de deux étriers. Si c’est le cas, retirez d’abord les boulons avant de les enlever du disque.
Après, enlevez les plaquettes de frein. Elles se situent à l’intérieur des axes des étriers et sont fixées grâce à des goupilles ou des vis. Pour ce faire, débloquez les deux axes et retirez les plaquettes de frein. Profitez-en pour nettoyer les pistons des étriers en utilisant un nettoyant spécial frein. Cela permet entre autres de renforcer l’étanchéité des pistons. Une fois que cette étape est terminée, repoussez les pistons en utilisant un tournevis. Vous pouvez constater que le liquide de frein remonte dans le bocal.
C’est l’heure maintenant d’installer les nouvelles plaquettes de frein de votre scooter. Veillez à ce qu’elles soient bien placées au fond de l’étrier. N’oubliez pas d’ajouter la garniture. Avant de serrer l’axe et les goupilles, assurez-vous que tout est bien en place. En ce qui concerne la mise en place de l’étrier, maintenez les plaquettes écartées le temps d’insérer l’ensemble sur le disque. Quelques gouttes de frein sont nécessaires pour bien serrer les plaquettes de frein. Toutefois, veillez à ce que ces dernières ne soient pas trop graisseuses.
Avant de changer les plaquettes de frein, vérifiez que vous avez bien la quantité suffisante de liquide de frein pour réaliser cette opération. Prenez également soin de vérifier le serrage de tous les éléments à desserrer afin de les remettre comme avant. Vous pouvez aussi vous référer à la notice technique pour apprendre à monter et à démonter les plaquettes de frein de scooter.
Les vérifications à réaliser après le changement des plaquettes de frein d’un scooter
Après avoir changé les plaquettes de frein de votre scooter, remettez à niveau le liquide de frein dans le bocal. En parallèle, appuyez sur le levier de freins. Vérifiez que votre système de freinage fonctionne correctement. Afin de tester la performance de vos nouvelles plaquettes de frein de moto, un petit rodage s’impose.
Bref, les plaquettes de frein d’un scooter sont à remplacer lorsqu’elles sont usées. En général, elles doivent être changées tous les 10 000 ou 15 000 km. Une vérification systématique s’impose entre autres tous les 5 000 km.
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